Veille Sectorielle

 

 

Maroc : Les cosmétiques soumis à enregistrement 

Une circulaire du Ministère marocain de la Santé oblige maintenant fabricants et importateurs à enregistrer leurs produits cosmétiques avant toute commercialisation dans le pays.

Les produits cosmétique devront désormais faire l’objet d’un enregistrement avant leur mise sur le marché au Maroc. Selon la Circulaire n°48 DMP/20 publiée le 17 août par le Ministère marocain de la Santé, les fabricants ou importateurs de produits cosmétiques doivent désormais déposer une demande d’enregistrement auprès de la Direction du Médicament et de la Pharmacie (DMP).
 

Sécurité d’utilisation

Selon le Ministre de la Santé, M. El Houssein El Ouardi ce texte a pour objectif de préserver la santé des consommateurs marocains en garantissant « la qualité, l’efficacité, a sécurité d’emploi des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle mis à leur disposition. » Le Ministre précise également que cette procédure est instaurée à titre temporaire « en attendant l’édiction d’une réglementation spécifique à ce domaine. »

La circulaire énonce un certain nombre de principes généraux très proches de ceux de la Directive européenne 76/768/CEE et renvoie d’ailleurs explicitement aux annexes de ce texte. Elle prévoit ainsi que les «  produits cosmétiques et d’hygiène corporelle mis sur le marché ne doivent en aucun cas nuire à la santé humaine lorsqu’ils sont appliqués dans les conditions normales ou raisonnablement prévisibles d’utilisation, compte tenu notamment de la présentation du produit, de son étiquetage, des instructions éventuelles concernant son utilisation et son élimination ainsi que de toute autre indication ou information émanant du fabricant ou de son mandataire ou de tout autre responsable de la mise sur le marché de ces produits. »

La circulaire interdit l’utilisation, dans les produits cosmétiques, « de substances connues comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction. »

Elle crée par ailleurs une Commission de cosmétologie chargée d’examiner les demandes d’enregistrement et de conseiller le Ministre de la Santé sur toutes les questions de suspension, de retrait ou d’interdiction de vente d’un produit cosmétique.

Dossier d’enregistrement

Pour pouvoir être enregistré, un produit cosmétique doit être conforme aux exigences fixées par la circulaire, notamment concernant l’innocuité, la composition et l’étiquetage. Le fabricant, conditionneur ou importateur du produit doit également avoir déclaré son activité et doit disposer de personnes qualifiées désignées comme responsables du contrôle de la qualité et de l’évaluation de la sécurité des produits.

Le dossier d’enregistrement se compose de d’une partie administrative et d’une partie technique. En plus des éléments usuels, (identité de la société, identification des produits, etc.) la partie administrative doit également comporter un certificat de vente libre et l’accusé de réception des déclarations au centre antipoison et de pharmacovigilance. La partie technique comprend, notamment : la formule qualitative et quantitative du produit, les monographies et spécifications des matières premières, les spécifications microbiologiques, les résultats d’analyse des produits finis, les noms et adresses des personnes qualifiées responsables, les preuves de l’effet revendiqué, etc.

Une fois délivrée, l’autorisation de commercialisation est valable 5 ans. La demande de renouvellement doit être déposée trois mois avant son expiration.

Le texte de la circulaire peut être consulté (en Français ou en Arabe) sur le site du Ministère marocain de la santé : www.sante.gov.ma

Vincent Gallonq
© 2012 - Premium Beauty News - www.premiumbeautynews.com
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Les produits cosmétique devront désormais faire l’objet d’un enregistrement avant leur mise sur le marché au Maroc. Selon la Circulaire n°48 DMP/20 publiée le 17 août par le Ministère marocain de la Santé, les fabricants ou importateurs de produits cosmétiques doivent désormais déposer une demande d’enregistrement auprès de la Direction du Médicament et de la Pharmacie (DMP).
 

Sécurité d’utilisation

Selon le Ministre de la Santé, M. El Houssein El Ouardi ce texte a pour objectif de préserver la santé des consommateurs marocains en garantissant « la qualité, l’efficacité, a sécurité d’emploi des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle mis à leur disposition. » Le Ministre précise également que cette procédure est instaurée à titre temporaire « en attendant l’édiction d’une réglementation spécifique à ce domaine. »

La circulaire énonce un certain nombre de principes généraux très proches de ceux de la Directive européenne 76/768/CEE et renvoie d’ailleurs explicitement aux annexes de ce texte. Elle prévoit ainsi que les «  produits cosmétiques et d’hygiène corporelle mis sur le marché ne doivent en aucun cas nuire à la santé humaine lorsqu’ils sont appliqués dans les conditions normales ou raisonnablement prévisibles d’utilisation, compte tenu notamment de la présentation du produit, de son étiquetage, des instructions éventuelles concernant son utilisation et son élimination ainsi que de toute autre indication ou information émanant du fabricant ou de son mandataire ou de tout autre responsable de la mise sur le marché de ces produits. »

La circulaire interdit l’utilisation, dans les produits cosmétiques, « de substances connues comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction. »

Elle crée par ailleurs une Commission de cosmétologie chargée d’examiner les demandes d’enregistrement et de conseiller le Ministre de la Santé sur toutes les questions de suspension, de retrait ou d’interdiction de vente d’un produit cosmétique.

Dossier d’enregistrement

Pour pouvoir être enregistré, un produit cosmétique doit être conforme aux exigences fixées par la circulaire, notamment concernant l’innocuité, la composition et l’étiquetage. Le fabricant, conditionneur ou importateur du produit doit également avoir déclaré son activité et doit disposer de personnes qualifiées désignées comme responsables du contrôle de la qualité et de l’évaluation de la sécurité des produits.

Le dossier d’enregistrement se compose de d’une partie administrative et d’une partie technique. En plus des éléments usuels, (identité de la société, identification des produits, etc.) la partie administrative doit également comporter un certificat de vente libre et l’accusé de réception des déclarations au centre antipoison et de pharmacovigilance. La partie technique comprend, notamment : la formule qualitative et quantitative du produit, les monographies et spécifications des matières premières, les spécifications microbiologiques, les résultats d’analyse des produits finis, les noms et adresses des personnes qualifiées responsables, les preuves de l’effet revendiqué, etc.

Une fois délivrée, l’autorisation de commercialisation est valable 5 ans. La demande de renouvellement doit être déposée trois mois avant son expiration.

Le texte de la circulaire peut être consulté (en Français ou en Arabe) sur le site du Ministère marocain de la santé : www.sante.gov.ma

Vincent Gallonq
© 2012 - Premium Beauty News - www.premiumbeautynews.com
 

 

Comment lutter concrètement contre le Bisphénol A 20.06.2013 à 19:27 | Le Monde.fr Stéphane Foucart 

Le bisphénol A est présent dans de nombreux emballages alimentaires. D.R.
C'était l'une des priorités de la conférence environnementale organisée à l'automne 2012 par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault : la France sera le premier pays à se doter d'une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE). Composé des industriels, de parlementaires, de représentants des ministères, d'ONG et de chercheurs, le groupe de travail réuni pour plancher sur le sujet a tenu, mercredi 19 juin, sa dernière réunion.
L'objectif de la SNPE est de mettre en oeuvre une série d'initiatives  formation professionnelle, information du public, actions de recherche, etc. afin de réduire l'impact de ces fameux perturbateurs endocriniens sur les populations. Un texte finalisé devrait prochainement être présenté en conseil des ministres, mais la dernière version du texte, que Le Monde a pu consulter, montre que des points de divergence demeurent, notamment entre les ONG et les représentants de l'industrie.
Encore largement ignoré du grand public, le terme "perturbateurs endocriniens" recouvre l'ensemble des substances chimiques (plastifiants, bisphénols, retardateurs de flamme, pesticides, produits cosmétiques, etc.) capables d'interférer avec le système hormonal. Ils sont suspectés d'être une cause majeure de l'augmentation d'incidence de certaines maladies (cancers, maladies cardiovasculaires, troubles du comportement, diabète de type 2, etc.).
MIS EN CAUSE DANS LE DÉCLIN DE LA BIODIVERSITÉ
Omniprésents à faibles niveaux dans l'alimentation ou l'espace domestique, ils sont également ubiquitaires dans l'environnement et sont mis en cause dans le déclin de la biodiversité.
"La prise de conscience de l'importance de la question des perturbateurs endocriniens, annonce en préambule la dernière version du texte, a amené le gouvernement et l'ensemble des parties prenantes en 'santé et environnement' à inscrire cette problématique parmi les priorités dans ce domaine."
Les membres du groupe de travail interrogés s'accordent pour saluer l'importance accordée par le gouvernement à la problématique. "La France sera le premier pays européen à se doter d'une telle stratégie et cela est d'autant plus important que l'Europe doit faire de même d'ici septembre 2013", explique Nadine Lauverjat, membre de Générations futures, l'une des associations impliquées dans le processus.
"Le texte acte un changement de paradigme à propos de ces substances, dans l'évaluation de la toxicité", se félicite pour sa part André Cicollela, porte-parole du Réseau environnement santé (RES). Ce changement de paradigme concerne certaines spécificités d'action de ces molécules, capables de produire des effets délétères à très faibles doses, lors de périodes critiques du développement : in utero, dans la période périnatale.
D'IMPORTANTS POINTS DE DÉSACCORDS PERSISTENT
Cependant, d'importants points de désaccords persistent. L'un des plus cruciaux est celui de la définition de ces fameux perturbateurs endocriniens. Pour les industriels, les substances chimiques doivent être considérées au cas par cas en fonction de leur potentiel d'activité. Au contraire, pour les ONG toute substance ayant une activité hormonale doit être considérée comme "sans seuil", de même que les molécules cancérigènes...
Le même débat est en cours au niveau européen. Le RES propose la mise en place d'une redevance générale "qui permettrait de garantir une source pérenne de financement de la recherche sur les perturbateurs endocriniens et leurs possibles substituts". Ce point n'a pas fait l'unanimité et demeure suspendu à des considérations plus générales, liées à la fiscalité environnementale. De même, les ONG demandent un étiquetage des produits contenants les molécules suspectées d'avoir une activité hormonale, une mesure repoussée par les représentants des entreprises.
Ces derniers estiment que "l'étiquetage ne peut pas être envisagé en première intention en l'absence de connaissances solides" : "Une information sur les perturbateurs endocriniens suspectés mais non avérés serait sans fondement et de nature à induire le consommateur en erreur, sans oublier les conséquences économiques importantes d'une telle proposition pour les entreprises. Par ailleurs, le manque de données sur les fenêtres d'exposition ne permet pas de définir les populations "vulnérables" pertinentes."
Les associations ne relâchent pas la pression. Une vingtaine d'entre elles viennent de lancer une pétition pour pousser le gouvernement à agir avec fermeté. Elles lancent ces jours-ci un site Web d'information ouvert au public.

. D.R.
C'était l'une des priorités de la conférence environnementale organisée à l'automne 2012 par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault : la France sera le premier pays à se doter d'une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE). Composé des industriels, de parlementaires, de représentants des ministères, d'ONG et de chercheurs, le groupe de travail réuni pour plancher sur le sujet a tenu, mercredi 19 juin, sa dernière réunion.
L'objectif de la SNPE est de mettre en oeuvre une série d'initiatives  formation professionnelle, information du public, actions de recherche, etc. afin de réduire l'impact de ces fameux perturbateurs endocriniens sur les populations. Un texte finalisé devrait prochainement être présenté en conseil des ministres, mais la dernière version du texte, que Le Monde a pu consulter, montre que des points de divergence demeurent, notamment entre les ONG et les représentants de l'industrie.
Encore largement ignoré du grand public, le terme "perturbateurs endocriniens" recouvre l'ensemble des substances chimiques (plastifiants, bisphénols, retardateurs de flamme, pesticides, produits cosmétiques, etc.) capables d'interférer avec le système hormonal. Ils sont suspectés d'être une cause majeure de l'augmentation d'incidence de certaines maladies (cancers, maladies cardiovasculaires, troubles du comportement, diabète de type 2, etc.).
MIS EN CAUSE DANS LE DÉCLIN DE LA BIODIVERSITÉ
Omniprésents à faibles niveaux dans l'alimentation ou l'espace domestique, ils sont également ubiquitaires dans l'environnement et sont mis en cause dans le déclin de la biodiversité.
"La prise de conscience de l'importance de la question des perturbateurs endocriniens, annonce en préambule la dernière version du texte, a amené le gouvernement et l'ensemble des parties prenantes en 'santé et environnement' à inscrire cette problématique parmi les priorités dans ce domaine."
Les membres du groupe de travail interrogés s'accordent pour saluer l'importance accordée par le gouvernement à la problématique. "La France sera le premier pays européen à se doter d'une telle stratégie et cela est d'autant plus important que l'Europe doit faire de même d'ici septembre 2013", explique Nadine Lauverjat, membre de Générations futures, l'une des associations impliquées dans le processus.
"Le texte acte un changement de paradigme à propos de ces substances, dans l'évaluation de la toxicité", se félicite pour sa part André Cicollela, porte-parole du Réseau environnement santé (RES). Ce changement de paradigme concerne certaines spécificités d'action de ces molécules, capables de produire des effets délétères à très faibles doses, lors de périodes critiques du développement : in utero, dans la période périnatale.
D'IMPORTANTS POINTS DE DÉSACCORDS PERSISTENT
Cependant, d'importants points de désaccords persistent. L'un des plus cruciaux est celui de la définition de ces fameux perturbateurs endocriniens. Pour les industriels, les substances chimiques doivent être considérées au cas par cas en fonction de leur potentiel d'activité. Au contraire, pour les ONG toute substance ayant une activité hormonale doit être considérée comme "sans seuil", de même que les molécules cancérigènes...
Le même débat est en cours au niveau européen. Le RES propose la mise en place d'une redevance générale "qui permettrait de garantir une source pérenne de financement de la recherche sur les perturbateurs endocriniens et leurs possibles substituts". Ce point n'a pas fait l'unanimité et demeure suspendu à des considérations plus générales, liées à la fiscalité environnementale. De même, les ONG demandent un étiquetage des produits contenants les molécules suspectées d'avoir une activité hormonale, une mesure repoussée par les représentants des entreprises.
Ces derniers estiment que "l'étiquetage ne peut pas être envisagé en première intention en l'absence de connaissances solides" : "Une information sur les perturbateurs endocriniens suspectés mais non avérés serait sans fondement et de nature à induire le consommateur en erreur, sans oublier les conséquences économiques importantes d'une telle proposition pour les entreprises. Par ailleurs, le manque de données sur les fenêtres d'exposition ne permet pas de définir les populations "vulnérables" pertinentes."
Les associations ne relâchent pas la pression. Une vingtaine d'entre elles viennent de lancer une pétition pour pousser le gouvernement à agir avec fermeté. Elles lancent ces jours-ci un site Web d'information ouvert au public.

 

 

COSMÉTIQUE: LES FEMMES DÉPENSENT… 65 DH PAR AN L’ECONOMISTE Édition N° 1360 du 24/09/2002 

Considéré comme «encore étroit» par les professionnels, le secteur cosmétique au Maroc est «relativement porteur et concurrentiel». Il enregistre une croissance annuelle entre 10 et 15%Le rouge à lèvres, le mascara et le fond de teint arrivent en tête des produits les plus demandés au niveau du maquillage de la femme marocaine, indique une étude actualisée au 30 août 2002, par la Mission Economique Française sur «le marché des parfums et cosmétiques au Maroc». Avec un revenu variant de 1.500 à 5.000 DH, elles sont ainsi trois millions de consommatrices à être ciblées par des campagnes de publicité. Faute de chiffres précis qui refléteraient l’état réel du secteur, l’étude française estime que les dépenses d’hygiène des ménages représenteraient 1,35% de leurs revenus en milieu rural. En milieu urbain, elles sont de 1,80%, soit une consommation de 65 DH par an et par habitant. Les produits de soins représenteraient 60% du marché global des cosmétiques. Une forte demande est enregistrée pour les produits démaquillants, des antitaches et des écrans totaux. Cela s’explique par le type de climat très ensoleillé que connaît le Maroc. Les spécialistes sont donc unanimes pour dire que le marché de la parfumerie et des cosmétiques est relativement porteur et concurrentiel bien que considéré «plutôt étroit». L’étude indique que le secteur enregistre, tout de même, une croissance annuelle qui se situerait entre 10 et 15%. Les gammes sélectives, quant à elles, connaîtraient une croissance de 20% et le segment des produits grands publics qui suivrait la même tendance. Au niveau de l’offre, le marché se partage en deux grandes branches: les produits de grande consommation (le mass market) et le sélectif (luxe). Actuellement et selon le rapport, l’offre est nettement supérieure à la demande. Le marché marocain ne désemplit pas des différentes marques internationales. Ces dernières présentes via leurs agents sont représentées par deux entreprises. Olka qui commercialise de grands noms tels que: Clarins, Kenzo, Thierry Mugler ou encore Christian Dior. Quant à Cinquième Sens, elle possède dans son portefeuille: Guerlain, Nina Ricci, Boucheron, Elisabeth Arden, mais aussi les Parfums Chopard et la liste est longue. Certaines marques, elles, sont prépondérantes sur certains produits. C’est le cas pour l’Oréal, qui dépasse ses concurrents sur trois grands secteurs: les produits capillaires, le maquillage et les parfums, indique l’étude. Yves Rocher, qui a fait son entrée au Maroc depuis moins de 10 ans, a réussi l’ouverture de 48 magasins en franchise. Ces produits qui s’adaptent à toutes les formes de bourse ont connu un grand succès. Un autre nom, cette fois spécialiste dans la vente directe de cosmétiques naturels qui a misé sur le marché marocain depuis 1997, en implantant une première filiale à Casablanca: Oriflamme. Deux succursales s’en sont suivies, toujours d’après l’étude, une à Rabat et une autre à Fès, les deux inaugurées en 2000.Avon, présent depuis 1990, renforce actuellement sa position en s’implantant directement à travers une filiale. L’étude montre que cette entreprise servira aussi de plate-forme vers la région maghrébine et africaine. Le marché est loin d’être saturé puisque d’autres nouveaux produits 100% naturels font leur apparition. Les plus connus sont ceux de «Dead Sea Treasurs». Le secteur de la coiffure est à son tour en plein effervescence. Les franchises deviennent de plus en plus nombreuses: Jacques Dessange, Claude Maxime, Jean-Claude Biguine, Franck Provost, Carita…Quant à la production nationale dans ce domaine, elle reste dominée par Azbane. C’est le premier producteur marocain de shampoings, savons, eaux de toilette, maquillage et d’une large gamme pour hôtel, est-il indiqué. Les produits de grande consommation sont, eux, fabriqués par les multinationales présentes sur la place: Procter & Gamble, Unilever, Johnson & Johnson, Gillete, Colgate Palmolive… Le Maroc se positionne aussi au niveau de la production d’essences et des extraits de plantes. Ces produits sont exportés à l’état brut pour être traités, purifiés à l’étranger afin d’obtenir les matières nécessaires à la fabrication des parfums et des autres eaux de toilettes, précise l’étude.Houda BENBOUYA

. Il enregistre une croissance annuelle entre 10 et 15%Le rouge à lèvres, le mascara et le fond de teint arrivent en tête des produits les plus demandés au niveau du maquillage de la femme marocaine, indique une étude actualisée au 30 août 2002, par la Mission Economique Française sur «le marché des parfums et cosmétiques au Maroc». Avec un revenu variant de 1.500 à 5.000 DH, elles sont ainsi trois millions de consommatrices à être ciblées par des campagnes de publicité. Faute de chiffres précis qui refléteraient l’état réel du secteur, l’étude française estime que les dépenses d’hygiène des ménages représenteraient 1,35% de leurs revenus en milieu rural. En milieu urbain, elles sont de 1,80%, soit une consommation de 65 DH par an et par habitant. Les produits de soins représenteraient 60% du marché global des cosmétiques. Une forte demande est enregistrée pour les produits démaquillants, des antitaches et des écrans totaux. Cela s’explique par le type de climat très ensoleillé que connaît le Maroc. Les spécialistes sont donc unanimes pour dire que le marché de la parfumerie et des cosmétiques est relativement porteur et concurrentiel bien que considéré «plutôt étroit». L’étude indique que le secteur enregistre, tout de même, une croissance annuelle qui se situerait entre 10 et 15%. Les gammes sélectives, quant à elles, connaîtraient une croissance de 20% et le segment des produits grands publics qui suivrait la même tendance. Au niveau de l’offre, le marché se partage en deux grandes branches: les produits de grande consommation (le mass market) et le sélectif (luxe). Actuellement et selon le rapport, l’offre est nettement supérieure à la demande. Le marché marocain ne désemplit pas des différentes marques internationales. Ces dernières présentes via leurs agents sont représentées par deux entreprises. Olka qui commercialise de grands noms tels que: Clarins, Kenzo, Thierry Mugler ou encore Christian Dior. Quant à Cinquième Sens, elle possède dans son portefeuille: Guerlain, Nina Ricci, Boucheron, Elisabeth Arden, mais aussi les Parfums Chopard et la liste est longue. Certaines marques, elles, sont prépondérantes sur certains produits. C’est le cas pour l’Oréal, qui dépasse ses concurrents sur trois grands secteurs: les produits capillaires, le maquillage et les parfums, indique l’étude. Yves Rocher, qui a fait son entrée au Maroc depuis moins de 10 ans, a réussi l’ouverture de 48 magasins en franchise. Ces produits qui s’adaptent à toutes les formes de bourse ont connu un grand succès. Un autre nom, cette fois spécialiste dans la vente directe de cosmétiques naturels qui a misé sur le marché marocain depuis 1997, en implantant une première filiale à Casablanca: Oriflamme. Deux succursales s’en sont suivies, toujours d’après l’étude, une à Rabat et une autre à Fès, les deux inaugurées en 2000.Avon, présent depuis 1990, renforce actuellement sa position en s’implantant directement à travers une filiale. L’étude montre que cette entreprise servira aussi de plate-forme vers la région maghrébine et africaine. Le marché est loin d’être saturé puisque d’autres nouveaux produits 100% naturels font leur apparition. Les plus connus sont ceux de «Dead Sea Treasurs». Le secteur de la coiffure est à son tour en plein effervescence. Les franchises deviennent de plus en plus nombreuses: Jacques Dessange, Claude Maxime, Jean-Claude Biguine, Franck Provost, Carita…Quant à la production nationale dans ce domaine, elle reste dominée par Azbane. C’est le premier producteur marocain de shampoings, savons, eaux de toilette, maquillage et d’une large gamme pour hôtel, est-il indiqué. Les produits de grande consommation sont, eux, fabriqués par les multinationales présentes sur la place: Procter & Gamble, Unilever, Johnson & Johnson, Gillete, Colgate Palmolive… Le Maroc se positionne aussi au niveau de la production d’essences et des extraits de plantes. Ces produits sont exportés à l’état brut pour être traités, purifiés à l’étranger afin d’obtenir les matières nécessaires à la fabrication des parfums et des autres eaux de toilettes, précise l’étude.Houda BENBOUYA

 

 

 

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